Qui l’ignore: selon le calendrier maya, la «fin du monde» sous la forme d’un mystérieux cataclysme est agendée au 21 décembre 2012, incitant vite la science-fiction à élaborer les scénarios apocalyptiques les plus rocambolesques. Un jour ou l’autre, l’homme va pourtant bien disparaître de la surface du globe, qui va elle-même être réduite à néant. Passage en revue des événements naturels ou scientifiques sérieux qui conduiront, avec plus ou moins de probabilités, à l’extinction de l’espèce humaine sur la Terre
Qui ne l’a pas lu, vu ou entendu: ce serait donc le 21 décembre 2012 la fin du monde, selon le calendrier maya. La science-fiction s’est bien vite emparée d’une prophétie aussi féconde et a écrit des scénarios cataclysmiques plus rocambolesques les uns que les autres, comme la collision avec la Terre d’une planète secrète et jusque-là invisible nommée Nibiru. Que va-t-il donc se passer dans dix jours? Evidemment rien. Et chacun se réveillera le 22 décembre pour vaquer à ses occupations.
Notion vague
Les scientifiques ne feront pas autre chose. Ce qui ne les empêche pas, le plus sérieusement du monde, de s’interroger sur l’avenir de la Terre, sur l’écosystème qu’elle héberge, sur son environnement, local comme galactique, et sur les menaces qui pèsent sur elle. Car c’est certain, un jour, certes très lointain selon l’échelle temporelle humaine, mais au plus tard dans 4,8 milliards d’années, la fin du monde surviendra.
Encore faut-il s’entendre sur ce que cette notion signifie: disparition de l’espèce humaine, extinction de toute vie sur Terre, voire dans l’Univers, ou encore dislocation de la planète? Et sur les causes possibles de ce cataclysme: celles-ci seront-elles totalement naturelles? Ou alors l’Homo sapiens créera-t-il les instruments de sa propre perte, par exemple en ne dominant pas le formidable essor de nouveaux domaines technologiques comme les nanotechnologies ou la biologie synthétique, dont l’objectif est de recréer la vie de novo? A moins qu’à travers la pollution et les changements climatiques, il n’ait déjà lancé un engrenage fatal.
A une exception près – l’«hiver nucléaire», car la technologie est là et n’est plus à inventer –, Le Temps a recensé tous les phénomènes naturels et scientifiques qui pourraient menacer l’espèce humaine, jusqu’à induire tôt ou tard son effacement de la surface du globe.