Les transistors en 2D (ci-dessus à gauche) fonctionnent comme des interrupteurs
Les transistors en 2D fonctionnent comme des interrupteurs: un courant (points jaunes) arrive d’un côté, la source, et ressort de l’autre côté, selon que la grille (en gris métallisé) est actionnée ou pas; l’actionnement de cette grille se fait aussi à l’aide d’un courant électrique, mais plus faible. Ces éléments sont aujourd’hui gravés sur une surface (2D). Au fil des progrès de la miniaturisation, ces gravures, de plus en plus petites, ont fait apparaître des fuites de courant, la grille faisant mal son effet. Les ingénieurs d’Intel ont alors augmenté la surface de contact de cette grille avec le canal du courant, en donnant à celui-ci une épaisseur, donc la 3D: dans le transistor Tri-Gate, la grille «entoure» le flux de courant, et permet de mieux le réguler. Ceci même à des dimensions infimes, de l’ordre du nanomètre (ci-contre, une image d’une série de Tri-Gate vue au microscope électronique). Les avantages? Puissance accrue, consommation d’énergie réduite, et optimisation de l’espace utilisé.