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Les bus volants d’Alain Thebault pourraient être assemblés chez ABB Sécheron à Genève

10 octobre 2019
dans Enquêtes
Les bus volants d’Alain Thebault pourraient être assemblés chez ABB Sécheron à Genève
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Heidi.news - Salon

Les Hi-Bus, successeurs multiplaces des désormais fameuses SeaBubbles, pourraient être assemblés à Genève, dans les halles d’ABB Sécheron SA, a appris Heidi.news. Leur concepteur, le navigateur français Alain Thébault, tout en s’étant lui-même installé dans la région lémanique, a confié ce pan de ses projets à une nouvelle holding en cours de création à Genève.

Pourquoi c’est intéressant. Les SeaBubbles, petits bateaux ayant la forme d’une voiture et fonctionnant à l’électricité mais ne produisant quasi pas de vagues, ont apporté la preuve de concept de ce nouveau mode de transport respectueux de l’environnement. Dans plusieurs ville, dont Paris et San Francisco, on s’y intéresse, tant les plans d’eau restent peu utilisés comme voie de transport.

Quel est le concept. La SeaBubble, testée pour la première fois dans la rade de Genève en 2017, est portée par des foils, des sortes d’ailes immergées qui, lorsque l’engin atteint 8 à 10 noeuds environ (13-18km/h), le font s’élever au-dessus de l’eau grâce aux jeux des différence de pressions de l’écoulement de l’eau sur ces panneaux. Résultat: seuls les foils demeurent immergés, ce qui permet de générer un minimum de vagues tout en atteignant de hautes vitesses.

«L’idée est maintenant d’exploiter ce même concept sur des embarcations plus grandes, appelées Hi-Bus», confie Alain Thébault.

  • Deux versions sont prévues: une, «de luxe», à six places, «que nous souhaitons vendre à de grands hotels situés proches d’un plan d’eau», dit Alain Thébault. L’autre contiendra 12 sièges, «pas plus pour des questions de réglementation», et aura vraiment l’aspect d’un bus ou d’un cockpit d’avion flottant. «Il y a un fort intérêt dans les Calanques, où l’environnement doit être préservé».
  • Les coques seront en matériaux composites (avec notamment des fibres de lin et de bambou). Au contraire des premiers modèles de SeaBubbles, qui avaient des commandes manuelles, les engins actuels devraient être équipés de commandes de vol électriques (comme dans les avions les plus récents), afin de permettre un pilotage beaucoup plus aisé.
  • Les engins seront propulsés à l’aide de batteries lithium-ion «développées spécialement pour le milieu marin par Leclenché», indique Alain Thébault. La société suisse, basée à Yverdon-les-Bains, équipe en effet depuis peu des ferries électriques en mer du Nord.
  • Chaque unité coûtera environ un million de francs. «Le prix final dépendra de la part allouée aux batteries. Nous avons dix clients potentiels, mais encore aucune offre d’achat ferme», précise Alain Thébault.
  • Les Hi-Bus se rechargeront lors de chaque arrêt, durant quelques dizaines de secondes. «Tout le système de batteries sera ainsi développé en conséquence, en fonction du nombre d’arrêt possible», indique Alain Thébault.
  • Un prototype devrait être disponible à l’été 2020, promet le marin. Qui le verrait même bien naviguer sur le Lac Léman, non loin de Lutry, où il habite depuis cet été.

Comment seront fabriqués ces engins. Dès la première commande assurée, les coques pourraient être fabriquées par les chantiers Décisions SA, ceux-là mêmes qui ont produit les navires d’Alinghi. Les lignes d’assemblage, elles, pourraient être installées à Genève, dans les halles d’ABB Sécheron, pré-réservées pour l’occasion. Thierry Lassus, CEO du secteur Rail Industry Network & eBus Leader, confirme les contacts:

«En effet ABB Sécheron SA loue actuellement une partie de ses locaux à des sociétés extérieures au groupe ABB. Il y aurait en effet une logique à voir la société SeaBubbles louer des espaces sur notre site, puis qu’ABB Sécheron SA est un acteur majeur dans la mobilité douce.»

Tout récemment toutefois, Alain Thébault a été approché par des acteurs du Grand Lyon, qui verraient aussi bien les Hi-Bus construits dans leur région. «Ce sont les administrateurs de la holding qui décideront au final».

Qui gère le projet. Fondée en France, l’entreprise française SeaBubbles a été reprise par une holding en cours de création à Genève, nommée The Hi-Bus Industry, et dans laquelle doivent entrer des investisseurs dont Alain Thébault préfère encore taire les noms. «Parmi eux, trois poids lourds français du CAC40 français», lâche-t-il tout de même. Une nouvelle qui attend confirmation: ce printemps, les co-fondateurs de SeaBubbles indiquaient déjà qu’ils allaient céder une partie de leurs parts à des investisseurs étrangers (suédois et américains), en plus d’une grande banque de conseil de Genève.

Sur le plan purement organisationel, le navigateur détaille: «L’entité de R&D SeaBubbles France, avec ses sept employés, reste en France; c’est une manière pour moi de rester fidèle au Président Macron, qui soutient notre projet».

L’ «autre offre». C’est cette même entité The Hi-Bus Industry qui porte aussi un autre projet d’Alain Thébault, la BeachBubble.

Cette version plus touristique de la SeaBubble, dont deux exemplaires viennent d’être vendus selon Alain Thébault, est équipée d’un pont en teck et destinée ainsi davantage à la navigation de loisir qu’au transport urbain. La SeaBubble a en effet été pensée comme bateau-taxi avant tout. La Ville de Paris vient enfin, après des années d’atermoiements administratifs, d’attribuer son autorisation pour l’expérimentation d’une ligne commerciale sur la Seine, dès 2020, et à une vitesse de 30km/h (soit beaucoup mieux que les 12km/h):

Les écueils à surmonter. L’idée des SeaBubbles n’est pas toute nouvelle. Le concept a même fait toutes ses preuves, malgré des défauts de jeunesse:

  • foils non-rétractables
  • nombre de place limité à 4
  • chaîne de batteries trop éloignée des besoins en milieu marin/lacustre

Désormais, le projet doit encore surpasser quelques écueils, qui ne dépendant pas que des promoteurs des SeaBubbles toutefois:

  • écosystème d’infrastructures de recharge électrique extrêmement peu développé. «Même si ABB vient d’installer un chargeur à la Société nautique de Genève», annonce Alain Thébault.
  • vitesse sur l’eau souvent contrainte pour des raisons historiques, alors que c’est justement la capacité de vitesse des SeaBubbles/Hi-Bus, sans génération de vagues, qui constitue l’un de leurs avantages.
  • règlementations administratives souvent très contraignantes.

L’avis d’un expert. Passer d’un objet de la taille d’une petite voiture à celle d’un bus, comme le souhaite Alain Thébault, n’est pas simple, comme le souligne Xavier Lepercq, ingénieur en mécanique des structures (notamment marines) à l’EPFL, qui planche aussi sur un projet de voilier à foils:

«Il faut savoir que les foils n’aiment pas le poids… Autrement dit, faire s’élever au-dessus de l’eau une SeaBubbles est faisable – cela a été démontré. Mais avec un engin beaucoup plus lourd, c’est beaucoup plus complexe; on ne verra ainsi jamais un cargo à foils… Par ailleurs, l’idée derrière ces Hi-Bus est aussi celle d’aller vite. Or dès qu’on augmente la vitesse d’un engin volant sur l’eau, on augmente tout de même la traînée, et donc cela nécessite beaucoup d’énergie, d’autant plus s’il est lourd (notamment parce qu’il emporte des gens). Ces engins fonctionnant à l’électricité, il faudra encore qu’ils démontrent que l’efficience de leur méthode de propulsion est bonne.»

Le futur. Il est double, selon Alain Thébault:

  • Les batteries électriques, les piles à combustibles, n’utilisant que de l’hydrogène et de l’oxygène pour produire de l’électricité, c’est encore mieux. «Ce serait idéalement la prochaine étape», dit Alain Thébault.
  • «Les commandes de vol électriques de nos embarcations nous rapprochent des Bubbles autonomes, sans pilote. C’est clairement notre prochain objectif», lance Alain Thébault.
Tags: énergieHeidi.newsSeabubbletechnologietransports

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